
Manifestion contre un projet de pipeline au Québec.
Créer un lien avec les communautés au sein desquelles une entreprise implante un projet est aujourd’hui essentiel. En effet, l’actualité regorge d’exemples où des projets majeurs (mines, pipelines, usines, etc.) n’ont su faire autre chose que de générer interrogations, suspicions et – au final – rejet; sans jamais avoir pu établir la légitimité de leur démarche auprès des populations concernées. Dès lors, nouer un dialogue auprès des parties prenantes est devenu une condition sine qua non afin d’amorcer les conditions minimales de l’acceptabilité sociale. Le problème ? Elles sont souvent incapable d’y arriver et ce, pour au moins 6 raisons :
1. L’entreprise est soumise à des processus internes qui ne sont pas simples;
2. Les organisations obéissent à un cadre de gestion rigide;
3. Les projets sont articulés autour d’expertises complexes;
4. L’entreprise a une vision biaisée de son enjeu;
5. L’entreprise ne maîtrise pas la culture locale dans laquelle elle déploie son projet;
6. Les réseaux sociaux et la culture numérique sont étrangers à l’organisation.
Si vous êtes sensibles à la gestion d’enjeux dans le cadre de l’acceptabilité sociale, alors je vous invite à lire dans le détail notre analyse dans ce billet rédigé en collaboration avec Stéphane Perrault sur le blogue de notre agence, Pilote groupe-conseil.
Bonne lecture !