L’exercice du Soft Power US en France depuis 1945

All-our-colors

 

Voici le retour sur une série d’émissions (50 min. chacune) diffusées la semaine passée sur France Culture dans l’émission « La fabrique de l’histoire ». Le thème ? L’exercice du Soft Power US en Europe, et particulièrement en France, au sortir de la seconde guerre mondiale. Rétrospective…

Le très bon blog Cassus Belli s’en était déjà fait l’écho. Mais il me semblait pertinent de vous mettre à disposition l’ensemble des émissions en un même lieu, via la magie du podcast. De même, la première émission renvoie à l’excellent projet Selling Democraty où l’on retrouve des affiches « collector » que je mets également à disposition dans la gallerie d’image ci-dessus.

Bonne écoute !

EDIT : Il semblerait que les liens du podcast intégrés dans mon blog soient brisés. En attendant que je mette les mains dans la mécanique, vous trouverez les différents reportages directement sur le site de France Culture ici 😉 Profitez en tout de même pour admirer la fabuleuse gallerie de posters de pub/propagande à la fin de cet l’article!

 

1. Le cinéma du Plan Marshall

« Grand entretien avec Sandra Schulberg, historienne du cinéma du Plan Marshall, pionnière du financement international pour les films indépendants, fille de Stuart Schulberg, chef de la Section du Plan Marshall Motion Picture de 1950 à 1952. Depuis 2003,  elle préserve et fait revivre les films du Plan Marshall. Elle est actuellement professeur agrégé adjoint à la Division du film de la Columbia University Graduate School of the Arts, où elle enseigne le financement des films. »

2. Le Congrès pour la liberté de la Culture 1950-1975

« De 1950 et la fin des années 1970, une organisation baptisée « Congrès pour la liberté de la Culture
», financée par des fondations américaines, encourage les travaux des intellectuels européens qui refusent de succomber à « l’idée » du communisme, comme la majorité des philosophes, universitaires, écrivains ou poètes de l’après-guerre. Dans des revues qu’il finance – notamment Preuves en France, de nombreux témoignages relatent la réalité du communisme et notamment ses camps soviétiques que nombre d’intellectuels refusent de voir. Raymond Aron fait partie de ceux-là, avec l’Italien Ignazio Silone, l’Allemand Manes Sperber, l’Anglais Stephen Spender et d’autres. Jusqu’à ce qu’en février 1967, une grande enquête du New York Times révèle que la CIA finance le congrès à travers une de ces fondations qu’on croyait philanthropique.. »

3. L’accord Blum-Byrnes

« L’accord Blum-Byrnes,  accord franco-américain, signé le 28 mai 1946 par le secrétaite d’Etat des Etats-Unis, James F. Byrnes et les représentants du gouvernement français, Léon Blum et Jean Monnet, liquidant une partie de la dette française envers les Etats-Unis en échange d’une exigence : que toutes les salles de cinéma françaises soient ouvertes aux cinéma américain. »

4. Les fondations philanthropiques américaines en France

« Débat sur la politique des fondations philanthropiques américaines en France. »

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