Un rapide post aujourd’hui pour relayer cette image qui n’a l’air de rien. Et pourtant…
Connaissez-vous Cesar Millan ? Mais oui, si vous avez eu la TV un jour ou l’autre, vous savez qui il est. « L’homme qui murmure à l’oreille des chiens ». Il a sa propre émission de TV aux USA, une fondation et tout ce qui va avec. Cet homme, extrêmement doué pour ce qu’il fait, est une vedette aux États-Unis. Il est donc riche et célèbre (2.4 millions d’abonnés rien que sur sa page personnelle Facebook…).
Oui, mais voilà, Cesar, n’a pas toujours été ce personnage publique. Avant cela il a été, comme des millions d’autres, un immigré mexicain tentant sa chance aux USA. Et Cesar a posé un geste fort le 13 septembre dernier en décidant de revenir sur les pas qui l’ont conduit au pays de l’Oncle Sam et de partager, sans tambours ni trompettes, cette expérience avec sa communauté sur Facebook.
La photo qui illustre cet article est tout simplement l’endroit où Cesar a passé sa première nuit sur le sol américain : sous un pont.
In San Diego and Mexico today retracing my first steps in this country… When I first got to the U.S, this is where I slept~
C’est interessant à plusieurs égards :
– Qu’on le veuille ou non, il y a une véritable dimension de story-telling dans cette photo. Notamment parcequ’elle valide, du point de vue culturel, le mythe du « self made man » et de « l’american dream ».
– Quelle opération de relation publique ! Les statistiques parlent d’elles même : à l’heure où j’écris ces ligne, cette photo a été partagée 2580 fois, Likée 31.346 fois et commentée 140 fois au bas mot… C’est d’ailleurs ainsi que je suis amené à vous en parler…
– Cesar voulait-il jouer un bon coup en terme d’image ? On ne peut juger de l’intention. Mais, au final, l’important n’est pas là. Ce qui l’est, c’est d’avoir su jouer la carte de la transparence et de l’authenticité. Et, ne nous leurrons pas, sur un plan purement personnel et psychologique, tout le monde n’est pas prêt à assumer publiquement un tel bagage.
Moi je dis « Respect » Cesar. Ton succès est mérité.
Source : Facebook (Merci à Marcel)